Chirurgie fonctionnelle du nez

Au centre de ma compétence se trouve la pathologie respiratoire nasale. Ma formation en oto-rhino-laryngologie m’a donné des connaissances solides concernant la physiologie nasale et ses désordres.

Le trouble respiratoire nasal recouvre des problèmes multiples, survenant isolément ou s’associant entre eux.

Schéma de l’anatomie de la cavité nasale

La septoplastie nasale

La déviation de la cloison nasale est une déformation de la paroi qui sépare les deux fosses nasales, spontanée ou acquise après un traumatisme. Son retentissement s’aggrave souvent avec les années. Elle entraîne une étroitesse constante d’une ou des deux fosses nasales, et peut déformer les narines ou le dos du nez quand elle est sévère. La chirurgie correctrice s’appelle la septoplastie nasale. Elle est prise en charge par la Sécurité Sociale, et s’effectue au court d’une courte anesthésie générale, le plus souvent en hospitalisation ambulatoire.

>> Pour en savoir plus, téléchargez la fiche d’information sur la Septoplastie du CNPORL

La rhinoseptoplastie réparatrice

La gêne respiratoire peut s’associer à une déformation globale du nez dans un contexte souvent post-traumatique mais parfois congénital. La réparation nasale concerne alors la cloison nasale et le nez dans sa forme extérieure. C’est une chirurgie complexe et délicate, si on souhaite un résultat satisfaisant sur le plan respiratoire et esthétique. Elle nécessite des compétences techniques spécialisées, et les patients atteints me sont très souvent adressés par des confrères chirurgiens qui reconnaissent mon expertise. La prise en charge par la Sécurité Sociale est soumise à une demande d’entente préalable dans tous les cas, rédigée à l’issue de la première consultation chirurgicale. La chirurgie peut se faire en hospitalisation ambulatoire.

>> Pour en savoir plus, téléchargez la fiche d’information sur la Rhinoseptoplastie du CNPORL

La chirurgie de la valve nasale

La valve nasale est une zone d’étroitesse anatomique située peu après l’entrée du nez. Elle peut entraîner une difficulté respiratoire nasale permanente, ou se révéler lorsqu’on essaie de respirer avec intensité par le nez. Elle se traduit par un effondrement appelé collapsus, de la narine vers l’intérieur du nez, en inspiration.

Le fonctionnement pathologique de la valve nasale peut-être naturel, ou acquis après un traumatisme ou une première chirurgie du nez, ou survenir avec l’âge par affaiblissement de la résistance des tissus de l’aile du nez.

Il est possible de corriger la valve nasale en portant des dispositifs externes de type dilatateur, ou des scotchs médicaux. Ces dispositifs peuvent constituer un traitement ponctuel ou avoir valeur de test diagnostique.

La chirurgie de la valve nasale est très délicate, et nécessite la mise en place de greffons cartilagineux autologues (prélevés chez le patient) , pour renforcer la structure nasale. Je fais partie des chirurgiens compétents pour prendre en charge ce type de problème.

Néanmoins, il est parfois pertinent de préférer la rhinoplastie médicale dans certains cas de valve nasale. La rhinoplastie médicale est une technique d’injection d’acide hyaluronique qui se réalise en consultation et permet parfois d’éviter le recours à une chirurgie. Vous pouvez retrouver plus d’informations au chapitre « Rhinoplastie médicale » dans la partie médecine esthétique du site.

La pathologie muqueuse et rhino-sinusienne

La muqueuse nasale est un élément fondamental au sein du nez. Il s’agit d’un épithélium aux capacités sécrétoires et possédant des cils en surface pour favoriser l’écoulement des sécrétions.

Des recherches sont toujours en cours pour mieux connaître son fonctionnement et sa pathologie. Elle est très riche en capteurs sensoriels qui renseignent notre organisme sur la qualité de l’air respiré, la quantité, l’humidité, etc… Elle est très richement vascularisée et peut se congestionner en réponse à un élément extérieur (virus, allergènes…) ou suite à des phénomènes vasomoteurs propres. Elle a aussi une fonction de filtre pour les irritants aériens. L’accumulation de ces irritants à la surface de la muqueuse entraîne une inflammation qui augmente l’épaisseur de la muqueuse (congestion) et l’écoulement nasal (sécrétion).

La réactivité de la muqueuse est propre à chacun, et déterminée par notre organisme. La chirurgie ne peut pas corriger ce dysfonctionnement. Les lavages de nez et les traitements anti-inflammatoires locaux quotidiens doivent être proposés, associés à l’éviction des irritants si possible (allergènes, tabac et composants toxiques…).

Le sinus sont des cavités remplies d’aire et tapissées de muqueuse, reliées aux fosses nasales par des pertuis étroits appelés méats. On décrit le sinus maxillaires dans les joues, les sinus frontaux, les sinus éthmoïdaux entre les yeux et les sinus sphénoïdaux au fond du nez. En cas de congestion de la muqueuse, les échanges d’air et l’évacuation des sécrétions vers la fosse nasale sont difficiles ou impossibles. La stagnation des sécrétions dans les sinus favorise une éventuelle surinfection, appelée sinusite aiguë. Le dysfonctionnement chronique des sinus est une pathologie différente, plutôt en rapport avec une pathologie permanente de la muqueuse de l’ensemble du nez.